Perturbateurs endocriniens
mars 2019
Le 20 mars 2019, la Région Île-de-France signe la charte Villes et territoires « sans perturbateurs endocriniens » et devient ainsi la première région française à s’engager contre ces substances délétères pour la santé. Les collectivités locales, bénéficiaires d’aides régionales relatives aux équipements scolaires, sportifs ou à la petite enfance, et la Région devront respecter des engagements de principe en faveur de l’environnement et de la santé des Franciliens.
Parmi les résultats marquants :
Les perturbateurs endocriniens sont suspectés de perturber la fonction de reproduction, mais ils peuvent aussi être à l’origine de troubles métaboliques (diabète, obésité) et favoriser le développement de cancers hormono-dépendants. Les connaissances et les « niveaux de preuve » sont variables selon les substances. Aucune conclusion générale n’est donc possible pour l’ensemble des perturbateurs endocriniens et, globalement, les données scientifiques sur l’homme restent malheureusement faibles. Cependant, pour certaines substances ou pour certaines fenêtres d’exposition, le faisceau de probabilité d’effets sur la reproduction et sur la cancérogénèse se renforce progressivement. Les actions du Conseil régional Île-de-France dans ce domaine sont anciennes. Dès 2013, la Région avait décidé de faire de la lutte contre les perturbateurs endocriniens l’une de ses priorités, et décrété le sujet « grande cause régionale ». La Région avait lancé ainsi un programme d’actions visant à renforcer la prévention et la sensibilisation des franciliens aux effets des perturbateurs endocriniens sur la santé. Aujourd’hui, la Région poursuit son action avec la signature de la charte « Pour des villes et territoires sans perturbateurs endocriniens ». L’action de l’Etat en région est aussi à signaler notamment au travers du troisième Plan régional santé environnement.