Niveau de vie, logement : en Île-de-France, lors d’une séparation, les femmes sont davantage pénalisées
janvier 2025
Chaque année, sur les 2,5 millions de couples (mariés, pacsés ou en union libre) résidant en Île-de-France, environ 3 % se séparent. L’année de la séparation, les ex-conjoints voient en grande majorité leur niveau de vie baisser, quel que soit leur ancien statut conjugal. Les femmes pâtissent des pertes financières les plus fortes et basculent plus fréquemment que les hommes dans la pauvreté. Deux ans après la séparation, la situation des ex-conjoints s’améliore, mais elle reste dégradée pour les femmes. Dans un contexte régional caractérisé par des marchés immobiliers tendus, les conséquences matérielles des séparations se répercutent sur les conditions de logement des ex-conjoints et, lorsqu’ils en ont, de leurs enfants.
Année de parution : 2025
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