L’Occupation de transition Lieux éphémères, espaces de préfiguration
février 2018
Depuis plusieurs années, des initiatives d’urbanisme transitoire se multiplient en réponse aux coûts d’immobilisation des terrains et des immeubles vacants qui sont de plus en plus élevés. La durée des projets urbains s’est allongée (le portage de projet d’une ZAC peut nécessiter 10 à 15 ans) et cette immobilisation est devenue de plus en plus coûteuse en raison du renchérissement des prix de l’immobilier, notamment en matière de sécurisation et de gardiennage (10 000 à 15 000 euros par mois).
Des espaces en déshérence sont reconvertis de façon légale en «terrasses éphémères», en lieux d’exposition ou de concert, des hangars et des bureaux vides sont loués à des occupants temporaires, moyennant un bail dérogatoire ou une convention d’occupation temporaire, des centres de maintenance ou des nefs d’usine immenses accueillent des espaces de coworking, des incubateurs, des ateliers d’artistes, des villages d’entrepreneurs sociaux ouverts au grand public dans l’attente de leur reconversion ambitieuse qui peut nécessiter un projet échelonnée sur de très nombreuses années…
Devant le succès de ces initiatives, l’agence à travers son étude, met en lumière ce phénomène et présente quelques exemples de projets déjà présents en France.
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