Les locations saisonnières en Île-de-France. État des lieux d’avant-crise
juin 2021
Arrivée sur le devant de la scène au tournant des années 2010, portée par la popularité grandissante de plateformes numériques « de particulier à particulier » spécialisées, dont la plus célèbre est Airbnb (créée en 2008), la location saisonnière urbaine a connu au cours de la dernière décennie une croissance très rapide. 01Les grandes métropoles internationales sont les premières concernées par cette dynamique, à tel point que cette nouvelle offre d’hébergement de court terme est désormais de plus en plus intégrée dans leurs politiques relatives au logement et au tourisme. Parmi les toutes premières destinations touristiques mondiales, l’agglomération francilienne est logiquement aux avant-postes de ce phénomène : en 2019, l’Île-de-France comptait une offre d’au moins 120 000 logements proposés en location saisonnière (plus de 2,2 % du parc régional total, une proportion atteignant 6 % dans Paris intra-muros). Si la commune-centre parisienne concentre encore pas moins des deux tiers des annonces régionales de meublés de tourisme, la géographie des locations saisonnières semble cependant connaître actuellement une dynamique centrifuge notable en faveur du reste de l’espace régional. Au cours de l’année 2019, c’est ainsi plus de 1 100 communes franciliennes qui ont été concernées par au moins une annonce pour ce type d’hébergement, soit finalement une très grande part de l’Île-de-France.
Année de parution : 2021
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