Les coronapistes : exemple d’aménagements temporaires durant la crise sanitaire
janvier 2021
Lors du déconfinement, le constat est là : la crise de la Covid-19 aura marqué pour beaucoup une rupture dans les façons de se déplacer. Symbole de ce changement de braquet, une semaine après le déconfinement, on note une hausse de 44% des passages de vélos par rapport à la période précédent le confinement (moyenne hebdomadaire observée à l’échelle nationale entre le 1er janvier et le 17 mars). Ce chiffre démontre que dans un tel contexte, l’urbanisme tactique a permis d’anticiper la rupture des pratiques de mobilité en proposant des aménagements adaptés aux besoins de cette nouvelle population de cyclistes, et à donner, enfin, une visibilité majeure à la pratique du vélo pour les déplacements quotidiens.
Dans le contexte de l’actuelle crise de la Covid 19, les aménagements cyclables temporaires sont un pas de plus en faveur du développement du vélo et de l’apaisement des villes. Ce mode représente, au même titre que la marche à pied, un enjeu majeur de la mobilité d’aujourd’hui et de demain puisqu’il s’inscrit au service d’une ville saine, apaisée et résiliente. Il constitue de plus une alternative très efficace pour réduire l’usage quotidien de la voiture.