Les Cahiers de Scalen n°46. Habitat. Les loyers du parc privé dans l’agglomération nancéienne. Résultats 2018
mai 2020
Au 1er janvier 2018, les loyers médians de la Métropole du Grand Nancy et de la Communauté de communes du Bassin de Pompey (CCBP) s’élèvent respectivement à 9,3€/m2 et 7,5€/m2 pour l’ensemble des logements du parc privé. L’agglomération nancéienne présente les niveaux de loyers parmi les plus abordables en France.
Sur la Métropole, les loyers médians de l’ensemble des locataires stables et des relocations s’établissent respectivement à 8,9€/m2 et 10€/m2 . Un nouveau locataire paye ainsi un loyer 12,4% plus cher que celui d’un locataire stable. Sur la CCBP, l’écart est de 7%.
Si les données collectées dans cet observatoire ont pour objectif principal d’expliquer les mécanismes de formation et de positionnement des loyers, elles permettent également de zoomer sur des problématiques spécifiques du parc privé. Ainsi, pour les résultats de 2018, deux analyses ont été menées :
• La spécificité du parc datant de la période 1946-1970 dans le marché.
• L’impact des étiquettes énergétiques sur le montant des loyers, au travers de l’analyse des diagnostics de performance énergétique (DPE).
Concernant le parc de la période 1946-1970, le loyer hors charges est moins cher que celui des autres périodes, quelle que soit la typologie. Si l’on tient compte des charges locatives qui sont généralement importantes (chauffage collectif, etc.), le coût global est quasi similaire. La performance énergétique joue un rôle significatif sur les loyers : un logement avec une mauvaise étiquette (F-G) subit une décote qui peut atteindre 7% par rapport à un appartement de classe D.