Livret Atelier Vers villes africaines durables et résilientes
L’adaptation, souvent laisser pour compte face à l’atténuation, émerge comme un enjeu clé pour remodeler nos modes de vives et façon d’habiter face aux conditions climatiques extrêmes. Même si Paris s’exerce à répondre à des pics à 50°C, les villes africaines, par leur climat, sont encore bien plus exposées aux vulnérabilités.
Le sommet Climate Chance pose également les fondations pour le 12ème Forum Urbain Mondial d’ONU Habitat, prévu en novembre 2024 en Égypte, mettant particulièrement l’accent sur les questions liées à l’habitat. Pour relever ces défis d’adaptation, une approche essentielle consiste à composer avec le « déjà là », une démarche souvent sous-estimée. Pour les villes africaines, cela implique de prioriser les quartiers informels et de répondre aux défis architecturaux en utilisant des techniques bioclimatiques et des pratiques de ventilation naturelle, en s’appuyant sur le savoir-faire local. Enfin, cela implique également de travailler avec l’espace public, qui par ces capacités de conception de végétalisation et recours à l’eau, offre des solutions pour atténuer les effets du réchauffement. Il est primordial de se rappeler que l’habitat est le vecteur majeur d’inclusion sociale. Afin de garantir que personne ne soit laissé pour compte, l’engagement envers la résilience s’avère essentiel pour transformer nos villes et nos modes d’habitation. Souvent négligés dans les politiques d’urbanisme liées à l’adaptation, les quartiers informels méritent une place dans ces discussions.