La consommation d’alcool en Île-de-France

L'Institut Paris Region

Santé, Sciences humaines

novembre 2020

La consommation d’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France derrière le tabac. Selon les estimations les plus récentes, 41 000 décès lui sont imputables et celle-ci est également source de nombreuses pathologies et dommages.

Cette étude, réalisée à partir des données du Baromètre de Santé publique France 2017, estime les prévalences des différents niveaux de consommation d’alcool (quotidien, hebdomadaire, ivresses, alcoolisations ponctuelles importantes) ainsi que les liens avec les inégalités sociales. De plus, elle s’intéresse à l’usage d’alcool chez les femmes durant la grossesse ainsi qu’à l’influence potentielle de la consommation d’alcool dans l’entourage des enfants et adolescents.

L’ensemble des résultats franciliens sont comparés aux chiffres du reste de la France métropolitaine.

Parmi les éléments marquants :

La consommation hebdomadaire concerne 35,3 % des Franciliens en 2017. En Île-de-France, cette proportion est en baisse depuis 2010 chez les personnes de 31-75 ans, celles disposant des revenus les plus élevés, les inactifs et pour tout niveau de diplôme ; En 2017, la proportion de personnes déclarant consommer quotidiennement de l’alcool est de 6,0 %, chiffre en diminution depuis 2005 ; Une alcoolisation ponctuelle importante (au moins 6 verres d’alcool en une même occasion) au moins une fois par mois concerne 14,7% des Franciliens en 2017 ; Cela concerne davantage les hommes, les jeunes adultes de 18-30 ans et les plus diplômés ; Cette proportion est en augmentation depuis 2005 chez les 18-30 ans, les personnes ayant le bac et les étudiants ; La prévalence des ivresses dans l’année a augmenté chez les 18-45 ans, les diplômés du bac ou plus, les personnes aux revenus élevés et les étudiants ; En Île-de-France comme dans les autres régions, 12,0 % des femmes déclarent avoir consommé de l’alcool durant leur grossesse, déclaration plus importante parmi les femmes aisées et diplômées du supérieur ; Une consommation excessive d’alcool dans l’entourage immédiat de l’enfant ou de l’adolescent semble corrélée à la consommation d’alcool future à l’âge adulte ; La comparaison avec les autres régions françaises montre que la consommation d’alcool (quotidienne, hebdomadaire, API) est plus faible en Île-de-France.

Année de parution : 2020

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